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UB- Préhistoire Le site de Préhistoire de l'Université de Bourgogne Cours en ligne Licence 3 - Néolithique européen |
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Néolithique européen Cours 5 : La Néolithisation et le Néolithique ancien des côtes nord-méditerranéennes
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Nous allons voir aujourd’hui la Néolithisation et le Néolithique ancien des côtes nord-méditerranéennes. Alors, je n’ai malheureusement pas le temps de développer ici les questions du substrat mésolithique qui va constituer le cadre de l’apparition et du développement des sociétés agro-pastorales en Europe. Je vous conseille néanmoins d’en lire les bonnes pages dans l’ouvrage de Karoline Mazurié de Keroualin qui est dans votre bibliographie. Au minimum, il convient de retenir que la période est marquée par une évolution du cadre environnemental avec le passage d’un milieu ouvert à un milieu forestier plus fermé qui se produit au Mésolithique récent à partir de 7500 avant notre ère. Dans ce contexte, les groupes mésolithiques vont faire preuve d’innovations avec même quelques cas ponctuels de sédentarisation, comme j’ai pu vous le mentionner lors d’un précédent cours et que nous reverrons en parlant de la région du Danube. On en vient tout de suite à la néolithisation de l’Europe méridionale, mais gardez à l’esprit que, si le Néolithique européen est directement issu du berceau proche oriental et qu’il n’y a pas eu de foyer européen, la part des populations locales du Mésolithique en Europe, dans la constitution des différentes cultures du début du Néolithique est encore mal appréhendée par les chercheurs et pourrait être plus importante qu’on ne le croit généralement. Nous avons vu la semaine dernière le cas de Chypre, colonisé très tôt dans le Pré-céramique. La Néolithisation des autres îles de Méditerranée orientale, comme de la Grèce, semble bien plus tardive. Je reprends maintenant les étapes proposées par Karoline Mazurié de Keroualin que nous avons notées dans les grandes lignes la dernière fois.
1. L’Etape 1 : de 6800 à 6100 avant notre ère. Concernant tout d’abord la Crète, le début du Néolithique n’est connu que par une fouille très réduite sur le célèbre site de Knossos niveau X. Parfois qualifié de Néolithique pré-céramique, il s’agit cependant d’une colonisation assez tardive (donc entre 6800 et 6600) dont les éléments sont à rattacher à l’Anatolie et non au Proche Orient, avec de l’obsidienne venant de Cappadoce et du froment (triticum aestivum). L’absence de céramique dans le niveau fouillé ne serait pas significative selon certains chercheurs en raison de la surface très réduite. Concernant maintenant la Grèce, là encore on a parlé d’un néolithique pré-céramique mais ces théories et rares découvertes sont aujourd’hui remises en cause. La grotte de Franchthi dans le sud de l’Argolide témoigne de ces premières incursions en Grèce et d’une complète économie néolithique avec l’agriculture et l’élevage ainsi que des céramiques fabriquées sur place. La Néolithisation de la Thessalie qui est donc décalée d’un ou deux siècles, est représentée par une série de sites plus importante comme Argissa, Sesklo, dont vous voyez ici quelques aspects, Souphli Magoula et Achilleion. Dans ces régions, l’interaction éventuelle entre colons néolithiques et populations indigènes de tradition mésolithique n’est pas attestée. Les groupes à céramiques monochromes s’épanouissent à partir des premières colonies et occupent successivement les territoires avoisinants. Parallèlement, le nombre de site s’accroît considérablement pendant cette phase de la céramique monochrome entre 6500-6400 et 6100-6000. Des systèmes d’échanges complexes se mettent en place. La céramique monochrome est surtout représentée, côté européen, en Thessalie. Il s’agit d’une poterie lisse, de bonne qualité. Les formes sont simples hémisphériques et globulaires et les couleurs brune ou rouge. Décors plastiques et peints sont absents. D’autres variantes sont présentes en Grèce centrale et du sud. Pendant cette période, l’agriculture se développe et l’élevage se modifie en devenant plus diversifié avec une part maintenant plus importante aux bœufs et aux suidés alors que les caprinés étaient majoritaires jusqu’alors. Vers 6100-6000, on passe aux groupes à céramique peinte qui vont remplacer les céramiques monochromes. La nature et les modalités du changement demeurent méconnues mais des phases d’abandon et de destruction des sites antérieurs sont remarquables.
2. L’étape 2 : de 6100 à 5800 avant notre ère La céramique peinte est apparue antérieurement en Anatolie avec le groupe d’Hacilar IX-VI vers 6300 avant. Elle se répand à travers l’Anatolie dans les siècles suivants et gagne la Grèce vers 6100-6000.
Dans l’intérieur des Balkans, il s’agit des groupes de Karanovo I, Kremenik-Anzabegovo puis de Kremikovci et Protostarcevo. Ils illustrent la progression du Néolithique dans les Balkans et donc vers l’Europe. Les premiers correspondent soit à des colonisations soit à des expansions démographiques, les seconds à des expansions démographiques. Les céramiques peintes montrent rapidement des styles régionaux, peintes en rouges en Grèce du sud et du centre, en blanc et/ou en rouge en Thessalie et Macédoine avec le groupe de Protosesklo. Le site de Nea Nikomedeia illustre cette période en Grèce avec la céramique peinte de type Protosesklo, un habitat groupé autour d’une grande maison (144 m2). Concernant les rites funéraires du Protosesklo, les tombes sont diverses : individuelles, multiples, primaires ou secondaires et implantées en position contractée dans des fosses à l’intérieur de l’habitat. On distingue deux phases dans ce cycle des groupes à céramiques peintes, séparées par une phase de destruction des sites. Dans la seconde phase, à partir de 6000-5900, le site de Nea Nikomedeia est fortifié par la présence d’un fossé d’enceinte. Entre 6000 et 5800, les groupes à céramiques peintes se répandent donc à travers la péninsule balkanique en suivant les principaux fleuves. Parallèlement le système de valeur d’origine proche oriental est maintenu avec les figurines qui sont importantes et avec l’existence de jeton de comptage (interprétés comme) présents dans les différents sites. Voilà pour les Balkans, voyons maintenant le bassin adriatique. Vers 6100 apparaissent des sites présentant une céramique à décor imprimé (de type impressa) à Corfou, sur la côte dalmate, ainsi que dans le sud de l’Italie. La céramique à décor imprimé est caractérisée par l’impression au doigt, à l’outil (spatule, poinçon) et aussi et surtout à la coquille. A partir de 5900, la céramique change et on définit en Italie : - une phase IIa ou Guadone où les décors s’organisent en motifs réguliers, - vers 5700,une phase IIb ou Laguano da Piede avec l’apparition de la céramique peinte, - et, vers 5500, une phase III ou Masseria la Quercia qui marque la fin de la céramique imprimée avec l’émergence des céramiques à décor de fines lignes peintes en rouge. En Italie, les groupes à céramique imprimée progressent vers l’intérieur des terres en suivant les fleuves, pendant toute cette période. Du côté dalmate, à la même époque on définit des évolutions appelées Impresso B, C et D. Concernant l’économie de ces groupes, rien de très nouveaux, les cheptels sont composés d’animaux venus du Proche Orient et où les caprinés dominent sur les bœufs et les suidés avec une chasse minoritaire. L’agriculture est bien attestée et concerne l’orge ainsi que 3 variétés de blé : engrain, amidonnier et froment. Concernant l’industrie lithique, l’Italie du sud et la Sicile sont marquées par une tradition mésolithique importante avec la présence de trapèze et la technique du micro-burin. Sur la côte dalmate, l’industrie est un peu différente et moins mésolithique. On note en Italie du sud et dans un cas sur la côte dalmate, la présence d’obsidienne provenant de l’île de Lipari au nord de la Sicile. L’habitat témoigne d’une grande variété aussi bien pour les plans des maisons (quadrangulaires, rectangulaires ou ovales) que pour les techniques (pisé, pierre sèche, poteaux). Dans la seconde phase de la céramique imprimée adriatique, vers 5800-5700, apparaissent des fossés en C ou concentriques autour des habitats, interprétés selon les chercheurs comme des constructions défensives ou comme des parcs à bestiaux (dichotomie que l’on retrouvera au sujet des enceintes pour tout le Néolithique européen). Les sites de la région du Tavoliere en Italie du sud-est en est une bonne illustration. Retenez le nom de Passo di Corvo qui est le plus connu de ces sites. 3. L’étape 3 : entre 5800 et 5500 Venons en à la troisième étape de cette néolithisation européenne, mais uniquement en Méditerranée centrale et occidentale. Nous reviendrons dans la suite des cours sur le développement balkanique et son extension danubienne. La colonisation de la Méditerranée occidentale débute vers 5900-5800 avant notre ère. Elle va être caractérisée par des styles céramiques dont le plus important est appelé Impressa ligure qui comporte des décors de sillons d’impressions et d’incisions. Les sites s’étendent de la Ligurie au Languedoc, les plus important étant la grotte des Arene Candide en Italie, Caucade à Nice ainsi que Peiro Signado et Pont de Roque Haute en Languedoc. Parallèlement, le niveau néolithique le plus ancien de l’Abri Pendimoun au dessus de Nice présente une céramique différente avec des impressions à la coquille et à l’ongle. L’industrie lithique associée à ces ensembles comprend des éléments microlithiques et des lames larges présentant parfois un lustré de faucille, des perçoirs longs et des burins. L’usage de l’obsidienne de Lipari est attestée jusqu’en Languedoc ainsi qu’en Ligurie où l’on trouve aussi des obsidiennes de Palmarola et de Sardaigne. A partir de 5800, deux nouveaux ensembles culturels apparaissent le Stentinello et le Cardial. Le premier est appelé groupe de Stentinello. Il est relativement réduit géographiquement affectant l’Italie méridionale (Calabre, Sicile et île de Lipari) avec des variantes possibles à Malte, Lampedusa voire sur la côte tunisienne. La céramique de type Stentinello est caractérisée par des formes simples généralement hémisphériques ou à col. Les décors sont composés d’impressions et d’incisions, souvent incrustées d’une matière blanche. La composition des motifs est variable et riche et des matrices d’impression apparaissent. L’industrie lithique est orientée vers une production laminaire. L’obsidienne est privilégiée et les microlithes sont absents. L’habitat peu connu se compose de maisons rectangulaires sur poteaux avec des parois de torchis sur clayonnage. Le second est plus connu et beaucoup plus important géographiquement. Il s’agit de l’ensemble Cardial dont le nom vient de la coquille de cardium utilisé pour la réalisation des décors imprimés. Cet ensemble se divise en Cardial tyrrhénien et Cardial Franco-ibérique. Le Cardial tyrrhénien est aussi appelé ceramica a bande de linee dentellate ou aspetto Basi-Pienza ou Basi-Pienza-Filiestru. Outre les sites éponymes (Basi, Pienza, Filliestru) le site de la Marmotta en Italie est représentatif de cet ensemble. Les architectures demeurent méconnues. Le cheptel est habituel et dominé par les caprinés, notons que le bœufs n’apparaît pas en Corse. Le Cardial Franco-Ibérique ou Cardial à zonation horizontale. L’industrie lithique est marquée par un débitage laminaire à la pression, la présence de géométriques, mais une rupture avec les traditions locales du Mésolithique Castelnovien. L’obsidienne est absente. Concernant l’habitat et les rites funéraires, nous verrons la semaine prochaine, les données du Midi de la France. Région pour laquelle j’ai plus de documentation. Entre 5800 et 5600, le Cardial se répand sur la Péninsule Ibérique. En Catalogne et en Aragon, il s’agit d’une extension directe de l’ensemble du Midi Français. Dans la région valencienne apparaît une spécificité régionale, celle du décor figuratif et exubérant. Il s’agit d’une manière générale, pour tous ces groupes, de processus de colonisation très rapide où il demeure impossible de suivre une nette progression d’est en ouest. Le détroit de Gibraltar est probablement franchi vers 5600 avant notre ère, amenant le Cardial en Afrique du Nord. L’origine précise des différents groupes demeure, elle aussi, difficile à mettre en évidence. Bibliographie cours 5 : Néolithisation nord-méditerranéenne Le manuel à lire impérativement : MAZURIE DE KEROUALIN K., 2003 – Genèse et diffusion de l’agriculture en Europe, Paris : Errance, 2003, 184 p. Pour aller plus loin – quelques orientations bibliographiques synthétiques qui livreront à leur tour de nombreuses références : Méditerranée : GUILAINE J. (2003) – De la vague à la tombe. La conquête néolithique de la Méditerranée, Paris : Seuil, 2003, 377 p. GUILAINE J. (2003) – Aspects de la Néolithisation en Méditerranée et en France, in : AMMERMAN A.J., BIAGI P. (Dir.) : The Wildening Harvest. The Neolithic Transition in Europe : Looking Back, Looking Forward, actes du Congrès de Venise (Italie) 1998, Boston : Archaeological Institute of America, 2003, p.189-206. (Colloquia and Conference Papers, 6). 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